Une guerre injuste n'en est pas moins injuste pour être heureuse. Les traités de paix signés par les vaincus ne sont point signés librement. On signe le couteau sous la gorge; on signe malgré soi, pour éviter de plus grandes pertes; on signe comme on donne sa bourse, quand il la faut donner ou mourir.
Fénelon.
Et ce n'est qu'après avoir multiplié les malheurs de la guerre jusqu'à l'épuisement, aggravant ainsi les difficultés réelles ou feintes, accidentelles ou voulues, qui séparaient les dirigeants, que l'on recherche enfin quel est le moyen de les aplanir; on y parvient toujours, mais en laissant encore aux peuples accablés et aux générations futures à payer les lauriers des vainqueurs et la rançon des vaincus de la force brutale.
A. L.